Droits de succession : transmission patrimoniale

Les secrets dévoilés : Maximisez votre héritage et minimisez vos frais de succession !

AprĂšs avoir lu cet article, vous comprendrez :

  • Les bases juridiques des droits de succession en France, y compris les abattements, le fonctionnement du barĂšme progressif des droits et les rĂšgles de transmission successorale.
  • Comment identifier les spĂ©cificitĂ©s fiscales des ayants-droits et procĂ©der Ă  la taxation de la succession, en respectant les rĂšgles de dĂ©volution successorale.
  • Comment trouver un notaire spĂ©cialisĂ© en droit de la famille et en droit patrimonial, pour obtenir des conseils personnalisĂ©s et Ă©laborer des stratĂ©gies adaptĂ©es Ă  votre situation.

 

Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© ce qu’il adviendrait de votre patrimoine familial ? Dans cet article, nous explorerons en dĂ©tail les tenants et aboutissants des droits de succession en France. DĂ©couvrez comment optimiser votre situation patrimoniale et protĂ©ger vos proches grĂące Ă  une planification successorale judicieuse.

Définition des droits de succession et de la masse taxable

Les droits de succession sont un aspect crucial de la gestion patrimoniale, ils permettent la transmission des obligations et des actifs d’une personne dĂ©cĂ©dĂ©e, Ă  ses hĂ©ritiers.

Dans cette section, nous explorerons les bases juridiques des droits de succession en France, ainsi que leur impact sur la transmission patrimoniale. En comprenant les fondements juridiques de ce processus, vous serez mieux équipé pour prendre des décisions éclairées concernant la cession de votre patrimoine.

Définition et paiement des droits de succession

Vous vous demandez surement quoi correspondent les droits de succession et ce qui pourrait vous arriver si vous décidiez de ne pas les payer. Répondons ensemble à ces questions.

Qu’est-ce que les droits de succession ?

Il est ici primordial de distinguer les droits de succession, et les frais de notaire. Les frais notariĂ©s sont composĂ©s des Ă©moluments du notaires, ainsi que de diverses taxes qu’il rĂ©colte pour le compte de l’État. Ils sont dĂ» au titre de la rĂ©daction de l’acte et de l’accomplissement de diverses formalitĂ©s.

Les droits de succession sont juridiquement ce que l’on dĂ©signe comme des « droits de mutation Ă  titre gratuit (DTMG) » dont est redevable l’ayant-droit, aussi appelĂ© hĂ©ritier, lors du rĂšglement fiscal d’une succession. L’hĂ©ritier ne le paiera que rarement seul, en effet, chaque hĂ©ritier en sera redevable proportionnellement Ă  sa quote-part.

Ces « DTMG » ne sont pas systĂ©matiquement dĂ». En effet, des dizaines de facteurs viennent influer sur cet impĂŽt : le montant de l’actif, mais aussi la filiation avec le dĂ©funt, le montant du passif, ou encore le fameux rappel fiscal.

Pour faire simple, au plus le patrimoine est faible, et au plus l’hĂ©ritier est proche du dĂ©funt, au plus maigre seront les droits de succession.

Est ce que je dois nécessairement recourir à un notaire pour payer mes droits de succession ?

Tout d’abord, il convient de savoir si vous ĂȘtes Ă  l’aise avec le droit et la fiscalitĂ© ! En effet, vous pouvez, sans recourir Ă  votre notaire, Ă©tablir vous-mĂȘme votre dĂ©claration de succession puisqu’il ne s’agit pas d’un acte authentique, ni mĂȘme d’un acte tout court, c’est une dĂ©claration fiscale. Cet imprimĂ© fiscal devra retranscrire l’exact patrimoine dont est titulaire le dĂ©funt, au jour de son dĂ©cĂšs. Cependant, nous prĂ©fĂ©rons vous mettre en garde : Ă©tablir un tel document reste un mĂ©tier Ă  part entiĂšre qui requiert des connaissances approfondies en droit, et pour ces raisons, nous vous conseillons vivement de requĂ©rir les services de votre notaire.

Les droits de succession seront récoltés aux termes de la déclaration de succession. Pour la souscrire vous disposez pour tout décÚs en France métropolitaine de 6 mois postérieurement au décÚs.

Notaire

Et si je décidais de ne pas payer ?

Et bien vous serez soumis Ă  des pĂ©nalitĂ©s de 0,20 % par mois, soit 2,4 % par an, ainsi qu’à une majoration de 10 % Ă  80 %, selon la situation.

Est ce que je dois avancer les frais de notaire et les droits de succession ? Tout dĂ©pend de l’actif de la succession. Si celui-ci comprend assez de liquiditĂ©s pour payer l’ensemble des frais, et bien la rĂ©ponse est nĂ©gative. Il est Ă©galement possible pour le notaire d’attendre que vous ayez vendu l’un des biens immobiliers de la succession pour payer ce que vous devez.

Si jamais cela ne suffisait pas, et bien dans ce cas, effectivement vous devrez vous acquitter des droits, mais aussi des frais de notaire grĂące Ă  votre propre patrimoine.

Composition de la masse taxable

Sur quelle assiette seront calculés les droits de succession ?

Il conviendra en premier lieu de dĂ©terminer l’actif du brut du dĂ©funt. Il faudra pour cela dĂ©signer ce qu’il possĂ©dait au jour de son dĂ©cĂšs, et valoriser l’ensemble des Ă©lĂ©ments. Attention, certains Ă©lĂ©ments d’actifs peuvent revĂȘtir un avantage fiscal, ce qui vous permettra de diminuer votre imposition finale. C’est notamment le cas de la rĂ©sidence principale qui subira un abattement obligatoire de 20% lors du premier dĂ©cĂšs des Ă©poux. Cela peut ĂȘtre aussi le cas des comptes PEA dont le passif est dĂ©ductible de la succession, ou de certains bien dĂ©tenus en Corse


Le plus parlant reste d’imager nos propos :

  • Anna, cĂ©libataire, dĂ©cĂšde et laisse pour lui succĂ©der ses deux filles, Ella et Camille. Anna possĂ©dait un appartement Ă  La Grande-Motte Ă©valuĂ© 500.000 euros et un compte bancaire comprenant 100.000 euros au jour de son dĂ©cĂšs. L’actif brut sera ici de 500.000 euros + 100.000 euros = 600.000 euros.
  • Une fois l’actif brut dĂ©terminĂ©, il conviendra de trouver l’actif net. Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de soustraire le passif de la succession (dettes du dĂ©funt – jusqu’à trois mois avant le dĂ©cĂšs – , frais funĂ©raires Ă  hauteur de 1.500 euros maximum, crĂ©ances, prĂȘts non assurĂ©s etc
). Exemple : Anna avait souscrit un prĂȘt pour acquĂ©rir son appartement, mais malheureusement, celui-ci n’était pas assurĂ©. Il reste Ă  rembourser au jour du dĂ©cĂšs 98.500 euros.
  • Ella et Camille peuvent Ă©galement dĂ©duire un forfait de 1.500 euros de frais funĂ©raires. Le passif s’élĂšve donc Ă  98.500 euros + 1.500 euros = 100.000 euros. L’actif net sera ici de 600.000 – 100.000 euros = 500.000 euros.
  • L’actif net devra alors ĂȘtre subdivisĂ© pour chaque hĂ©ritier Ă  concurrence de sa quote part.
  • Exemple : Anna n’avait que deux filles, pas de conjoint survivant et n’avait pas fait de testament. Chaque fille rĂ©cupĂšre alors la moitiĂ© de la succession en pleine propriĂ©tĂ©.
  • 500.000 / 2 = 250.000 euros chacune.

 

L’utilisation des abattements et montants des droits

Une fois l’actif net de la succession obtenu et divisĂ© entre les hĂ©ritiers, il nous reste encore Ă  dĂ©duire l’abattement corrĂ©lĂ© au lien entre l’hĂ©ritier et le dĂ©funt avant de pouvoir appliquer le barĂšme appropriĂ©.

Déclaration de succession

Détermination des abattements

Les abattements jouent un rÎle crucial dans le calcul des droits de succession. Ils représentent des montants déductibles de la base imposable, réduisant ainsi la charge fiscale pour les héritiers. Ces abattements peuvent varier en fonction du lien de parenté entre le défunt et les héritiers, ainsi que de la nature des biens transmis.

Dans cette section, nous examinerons en dĂ©tail les diffĂ©rents types d’abattements disponibles, tels que l’abattement en ligne directe pour les enfants, l’exonĂ©ration de droits en faveur du conjoint survivant, ou encore le rappel fiscal applicable aux donations antĂ©rieures. Nous discuterons Ă©galement de l’impact de ces abattements sur le montant final des droits de succession.

L’abattement relatif au lien de parentĂ©

L’abattement sera apprĂ©ciĂ© en fonction de la parentĂ© avec la personne dĂ©cĂ©dĂ©e.

Il est important ici de noter que le conjoint survivant, ou le partenaire de PACS hĂ©ritant du fait d’un testament, ne paieront aucun droit de succession, qu’importe le cas de figure envisagĂ© ou le rĂ©gime adoptĂ©.

Ce n’est pas les cas des autres ayants droits qui pour leur part, recevrons un abattement en fonction de leur lien avec le dĂ©funt :

  • Les enfant, pĂšre, et mĂšre ont chacun un abattement de 100 000 €
  • Les frĂšres et sƓurs ont chacun un abattement de 15 932 ;
  • Les neveux ou niĂšces ont un abattement de 7 967 €;
  • Toute personne n’ayant pas la qualitĂ© sus-indiquĂ©e aura un abattement de 1 594 €

 

Cet abattement viendra se dĂ©duire directement de l’actif net de succession.

Si nous poursuivons notre exemple :

  • Ella et Camille sont les filles d’Anna, elles auront donc droit Ă  un abattement de 100.00 euros chacune qui sera appliquĂ© directement sur leur quote-part, soit :
  • Ella : 250.000 euros – 100.000 euros = 150.000 euros part nette taxable.
  • Camille : 250.000 euros – 100.000 euros = 150.000 euros part nette taxable.

 

Le principe du rappel fiscal

Cet abattement peut ĂȘtre amenĂ© Ă  se recharger et se dĂ©charger avec les annĂ©es et les libĂ©ralitĂ©s.
En effet, vous disposez par pĂ©riode de 15 annĂ©es successives d’un abattement valable Ă  la fois pour les donations que vous consentez et pour votre succession. Il en est de mĂȘme pour le barĂšme progressif : si je dĂ©passe mon abattement lors de la donation, et que je paie des droits de donation – aussi appelĂ©s DTMG – , alors mon ayant droit sera susceptible d’ĂȘtre taxĂ©e Ă  cette mĂȘme tranche lors de l’ouverture de ma succession.

Prenons l’exemple de l’abattement d’un enfant : il est de 100.000 euros.

Si je rĂ©alise aujourd’hui une donation au bĂ©nĂ©fice de ce mĂȘme hĂ©ritier prĂ©somptif pour un montant de 300.000 euros, deux options s’offrent alors Ă  moi :

  • Si je dĂ©cĂšde sous moins de 15 ans suivant la donation : l’abattement rĂ©siduel de mon enfant sera de 0 euros pour ma succession. De plus, puisque lors de la donation j’ai dĂ©passĂ© les 100.000 euros d’abattement, alors je reprendrais Ă  la tranche du barĂšme progressif oĂč je m’étais arrĂȘtĂ© lors de la donation, dans notre cas, 20%, et serait imposĂ© directement sur cette tranche-lĂ .
  • Si je dĂ©cĂšde plus de 15 ans aprĂšs la donation : alors mon abattement sera totalement rechargĂ©, et mon enfant aura de nouveau 100.000 euros Ă  dĂ©duire lors de ma succession.

 

Barùme progressif à double facteur : lien de filiation et montant de l’actif net taxable.

Combien va me coûter mon héritage ? 

Le barĂšme progressif des droits de succession est dĂ©terminĂ© en fonction de la valeur totale de la succession, aprĂšs application des abattements Ă©ventuels. Les barĂšmes applicables varient en fonction du lignage avec la personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Plus la valeur de la succession est Ă©levĂ©e, plus le taux d’imposition applicable le sera proportionnellement. Dans cette partie, nous examinerons de prĂšs les diffĂ©rents barĂšmes, ainsi que les taux d’imposition correspondants. 

Ligne directe :  

Part taxable Tarif applicable

  • N’excĂ©dant pas 8 072 € …………….5 %
  • Comprise entre 8 072 € et 12 109 € ……………. 10 %
  • Comprise entre 12 109 € et 15 932 €…………….15 %
  • Comprise entre 15 932 € et 552 324 €…………….20 %
  • Comprise entre 552 324 € et 902 838 €…………….30 %
  • Comprise entre 902 838 € et 1 805 677 €……………. 40 %
  • SupĂ©rieure Ă  1 805 677 €…………….45 %

 

Entre frùre et sƓur :    

Part taxable Tarif applicable

  • N’excĂ©dant pas 24 430 €…………….35 %
  • SupĂ©rieure Ă  24 430 €……………. 45 %

 

Pour les parents jusqu’au 4e degrĂ© (inclus) il faut appliquer un taux unique de 55%.
Pour les autres héritiers un taux unique de 60 %

Poursuivons l’exemple de la succession d’Anna :
Ella et Camille sont les filles d’Anna, il convient donc d’appliquer le barùme en ligne directe :

Taxation de Ella :

  • 8072 x 5% = 403,6 euros
  • (12.109 – 8.072) x 10% = 403,7 euros
  • (15.932-12.109) x 15% = 573,45 euros
  • (150.000 – 15.932) x 20% = 26 813,6 euros
  • Droits Ă  payer par Ella : 403,6 + 403,7 + 573,45 + 26.813,6 = 28 194,35 euros de droits de succession net.

 

Taxation de Camille :

  • 8072 x 5% = 403,6 euros
  • (12.109 – 8.072) x 10% = 403,7 euros
  • (15.932-12.109) x 15% = 573,45 euros
  • (150.000 – 15.932) x 20% = 26 813,6 euros
  • Droits Ă  payer par Camille : 403,6 + 403,7 + 573,45 + 26.813,6 = 28 194,35 euros de droits de succession net.

 

Soit 56 388,7 euros de droit au total.

Pistes d’optimisation fiscale : comment anticiper mon hĂ©ritage ?

Pour Ă©viter d’aboutir Ă  une taxation Ă©levĂ©e, il est recommandĂ© d’anticiper ! Pour cela plusieurs mĂ©canismes existent comme les assurances vie, les PEA, ou encore les donations-partages qui permettent d’amoindrir les droits de succession que vos hĂ©ritiers devront payer. Certains mĂ©canismes nous semblent indispensables Ă  connaĂźtre : les donations en dĂ©membrement, les assurances vies, mais aussi le testament au bĂ©nĂ©fice d’un partenaire de PACS.

Actif

La donation en dĂ©membrement une solution qui demande de l’anticipation

La donation en dĂ©membrement, c’est un peu les soldes du notariat. Elle vous permet de transmettre pour parfois moins 30%, moins 40% ou mĂȘme moins 50 % les biens que vous possĂ©dez ! Mais attention, cela n’est pas sans risques.

Le démembrement, comment ça fonctionne ?

Tout d’abord il nous faudra connaütre l’ñge du donateur qui conservera l’usufruit ! Et oui, l’usufruit se calcul d’aprùs un barùme trùs strict que voici :

Age de l’usufruitier  –  Valeur de l’usufruit (%)

  • Moins de 21 rĂ©volus  – 90 %
  • Moins de 31 rĂ©volus  – 80 %
  • Moins de 41 rĂ©volus  – 70 %
  • Moins de 51 rĂ©volus  – 60 %
  • Moins de 61 rĂ©volus  – 50 %
  • Moins de 71 rĂ©volus  – 40 %
  • Moins de 81 rĂ©volus  – 30 %
  • Moins de 91 rĂ©volus  – 20 %
  • Plus de 91 rĂ©volus   –  10 %

 

Reprenons l’exemple d’Anna : admettons qu’elle ait 50 ans au jour de la donation, elle pourra alors donner son appartement Ă  ses filles pour la moitiĂ© de la valeur, soit 250.000 euros, au lieu des 500.000 euros initiaux.
Pour cela elle va se dĂ©faire de ce que l’on appelle la nue-propriĂ©tĂ©. En donnant la nue-propriĂ©tĂ© Ă  ses filles, elle pourra Ă©conomiser Ă  la fois sur le dĂ©membrement, mais Ă©galement sur le rappel fiscal qui pourra se rĂ©gĂ©nĂ©rer tous les 15 ans. Mais attention, cette opĂ©ration n’est pas sans risque, puisque si Anna dĂ©cide de vendre son appartement, il lui faudra alors l’accord de ses deux filles et leur restituer la valeur donnĂ©e en amont le jour de la vente.

Les assurances vies

Les assurances-vie prĂ©sentent de nombreux avantages, notamment lorsqu’elles sont souscrites avant l’Ăąge de 70 ans.Le principal avantage rĂ©side dans la fiscalitĂ© avantageuse dont bĂ©nĂ©ficient les bĂ©nĂ©ficiaires. En effet, les capitaux versĂ©s au dĂ©cĂšs du souscripteur sont exonĂ©rĂ©s de droits de succession dans la limite d’un certain plafond, ce qui permet de transmettre un capital non nĂ©gligeable Ă  ses proches sans imposition excessive. De plus, les sommes transmises par le biais de l’assurance-vie bĂ©nĂ©ficient d’un abattement spĂ©cifique, ce qui rĂ©duit encore davantage la charge fiscale pour les hĂ©ritiers.

En outre, les assurances-vie offrent une grande souplesse dans la dĂ©signation des bĂ©nĂ©ficiaires. Le souscripteur a la possibilitĂ© de choisir librement les personnes qui percevront les capitaux Ă  son dĂ©cĂšs, qu’il s’agisse de ses hĂ©ritiers directs, de membres de sa famille Ă©largie ou mĂȘme d’organismes caritatifs. Cette facultĂ© de dĂ©signation permet une vĂ©ritable personnalisation de la transmission du patrimoine, conforme aux souhaits et aux besoins du souscripteur.​​

Le testaments au bénéfice du partenaire de PACS : une extension contemporaine des avantages du mariage.

L’identification des hĂ©ritiers et le partage du patrimoine sont des Ă©tapes cruciales du processus de transmission successorale. AprĂšs le dĂ©cĂšs d’une personne, il est essentiel de dĂ©terminer qui sont les bĂ©nĂ©ficiaires lĂ©gitimes de la succession. S’il n’y a pas de lien de parentĂ© entre deux personnes, ni mĂȘme de lien matrimonial, il est possible d’établir un PACS pour les partenaires de vie. Le testament peut intervenir dans ce cadre lĂ  : lĂ©galement votre partenaire de PACS ne peut prĂ©tendre Ă  rien, mais si en revanche vous rĂ©digez un testament Ă  son bĂ©nĂ©fice, celui-ci n’aura aucun droit de succession Ă  payer sur ce que vous lui lĂšguerai !

Que retenir de cet article ?

En synthÚse, cet article explore en profondeur les droits de succession en France, offrant une compréhension nette des principes juridiques et fiscaux régissant la transmission patrimoniale. Nous avons examiné les bases juridiques des droits de succession, y compris les abattements, le barÚme progressif des droits et les cas particuliers tels que les donations et les dettes.

Nous vous recommandons vivement de contacter un notaire spĂ©cialisĂ© en droit de la famille et en droit patrimonial afin de traiter l’optimisation fiscale de votre patrimoine. En consultant un professionnel du droit, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de conseils personnalisĂ©s et Ă©laborer des stratĂ©gies adaptĂ©es Ă  votre situation, garantissant ainsi une transmission harmonieuse de votre hĂ©ritage.

Vos questions et nos réponses

Dans cette section FAQ, nous répondons aux questions les plus courantes concernant les droits de succession en France.

Un abattement est un montant déductible de la base imposable des droits de succession, réduisant ainsi la charge fiscale pour les ayants-droits. Il varie en fonction du lien de parenté avec le défunt et peut permettre de minimiser les droits à payer.

Il existe deux moyens de recouvrements amiables en cas d’impossibilitĂ© de recouvrement amiable : l’injonction de payer et la procĂ©dure judiciaire simplifiĂ©e.

Les héritiers légitimes sont déterminés en fonction des rÚgles de dévolution successorale prévues par la loi française. Ces rÚgles établissent un ordre de priorité entre les héritiers potentiels, en tenant compte notamment du lien de parenté et des dispositions testamentaires éventuelles.

Pour optimiser sa situation patrimoniale et rĂ©duire les droits de succession, il est recommandĂ© de recourir Ă  des stratĂ©gies de planification successorale telles que les donations, les assurances-vie et les rĂ©gimes matrimoniaux, ou encore les testaments. Ces dĂ©marches permettent de maximiser l’utilisation des abattements et de minimiser la charge fiscale pour les hĂ©ritiers.

Les principaux taux d’imposition varient en fonction du montant de la succession et de la part revenant Ă  chaque hĂ©ritier. Le barĂšme applicable est sĂ©lectionnĂ© en fonction du degrĂ© de parentalitĂ© entre l’ayant droit et le dĂ©funt. Ils sont progressifs, soit Ă  taux unique avec des pourcentages plus Ă©levĂ©s pour les tranches de succession les plus Ă©levĂ©es.

Pour trouver un notaire spĂ©cialisĂ©, il est recommandĂ© de consulter les annuaires professionnels, les recommandations d’amis ou de proches, ou de contacter directement la Chambre des notaires de votre rĂ©gion.

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